mardi 1 septembre 2009

LES IMPACTS DE LA JURISPRUDENCE ROBINSON SUR LES CARTELS DE LA CONTREFAÇON

L’œuvre humaine est par essence imparfaite et la décision du JUGE AUCLAIR dans l’affaire ROBINSON, n’échappe pas à cette règle, comme nous l’avons déjà souligné dans la précédente publication. Notamment l’aspect politique qui a présidé au dénouement de l’imbroglio et les 14 ANS DE SUPPLICE injustement infligé à l’artiste spolié.
Certes, un esprit lucide et aguerri est en droit d’interpréter le jugement condamnant les contrefacteurs ainsi : « Tant que votre BUTIN DE GANGSTERS profite au Système, en finançant en partie nos SALAIRES DE FONCTIONNAIRES HUPPÉS, on peut fermer les yeux sur vos pratiques et vos fanfaronnades, en BLOQUANT LES PROCÉDURES intentées contre vous. Mais si jamais l’idée vous venait de mordre LA MAIN QUI VOUS PROTÈGE, elle s’abattra avec violence sur vos faces de canailles. LOI DU DONNER ET DU RECEVOIR oblige! Alors, trêve de clowneries, messieurs! ».

En somme, un avertissement à l’intention de ceux qui veulent avoir le beurre et l’argent du beurre. Ceux qui veulent jouer sur les deux tableaux. Ceux qui veulent bénéficier du SYSTÈME DE JUSTICE À DEUX VITESSES sans avoir à payer le TRIBUT…

AU DELÀ DE LA CONTINGENCE ET DE ROBINSON

Cependant, on aurait tort de négliger cet ACQUIS HISTORIQUE! Parce que c’en est un! Rappelons-nous que les plus grandes victoires humaines empruntent parfois des détours insoupçonnés et sont souvent le fruit, non pas des efforts du vainqueur, mais des FAUX-PAS DE L’ADVERSAIRE, ses lacunes, ses contradictions et ses divisions. Ce qui justifie l’adage selon lequel « le malheur des uns fait le bonheur des autres » dont le pendant en culture mandingue est: « Si la chèvre d’une personne n’est pas égorgée, la sauce d’une autre personne ne sera pas délicieuse! ».

EN QUELQUE CHOSE, MALHEUR EST BON! Le malheur de ces maudits contrefacteurs, aussi accidentel soit-il, est donc une MANNE pour tous ces artistes, condamnés, malgré eux, à observer cette impossible recommandation du TAO : « PRODUIRE SANS S’APPROPRIER », professée par LAO TSEU et les philosophies hindouistes, une sagesse qui profite aux requins qui sont à l’affût des aubaines.
De ce point de vue, la JURISPRUDENCE ROBINSON est à prendre avec la métaphore du « VERRE À MOITIÉ PLEIN », parce que malgré les errements de la Justice, c’est tout de même une « victoire ». Une « victoire souillée », certes, mais une victoire quand même. Une VICTOIRE, non pas de Claude Robinson, mais de tous les CRÉATEURS dans la même situation! Et les impacts sont multiples!

ENVISAGÉE SOUS L’ANGLE DE L’ÉCHEC DES ADVERSAIRES EN CAUSE

Pour apprécier à sa juste valeur cette jurisprudence historique, il est bon de tenir compte de l’AMPLEUR de l’ÉCHEC essuyé par les ADVERSAIRES en cause. Un ÉCHEC pouvant s’apprécier à plusieurs égards : échec d’une CORPORATION, échec du POUVOIR DU CAPITAL, échec des AVOCATS DU DIABLE qui dédaignent tant à défendre les « pauvres », échec de la POLITIQUE DE FAÇADE s’appuyant sur les prix et distinctions honorifiques, échec du MATRAQUAGE MÉDIATIQUE, échec de l’IMPOSTURE aux multiples facettes, échec de l’IMPUNITÉ à la face monstrueuse, etc. Bref, la MISE EN ÉCHEC de tout un CARTEL. Toute une TRIBU DE VAMPIRES vivant du SANG DES CRÉATEURS qu’ils n’hésitent pas à snober. C’est le fonctionnement même du MONDE DU SHOW-BIZ qui est indirectement menacé par cette décision.

L’ENRAYEMENT DE L’ARTILLERIE LOURDE

L’INDUSTRIE DE LA CONTREFAÇON a toujours fonctionné, en se bardant d’armes aussi dissuasives que contondantes. De l’ARTILLERIE LOURDE! À l’instar de celle déployée pour les guerres d’invasion américaines pour des raisons économiques non avouées, l’industrie de la contrefaçon tombe sur ses victimes pour les dépouiller, munie de ses armes bien fourbues.
À la place des bombes, des bazookas et des avions ultra sophistiqués et ultra rapides, les contrefacteurs opèrent avec toute une ARMADA de GRANDES FIRMES D’AVOCATS (’’Fasken et Martineau’’, ’’Ribiac et Léger’’, etc.), de GRANDS JOURNAUX de la place, de PRIX et autres DISTINCTIONS servant à décorer les endosseurs de la contrefaçon pour leur donner une RESPECTABILITÉ qui puisse les soustraire aux suspicions du public et les rendre INVULNÉRABLES aux poursuites judiciaires. Les prix RENAUDOT, GONCOURT, NOBEL, la LÉGION D’HONNEUR, ou autres distinctions, toutes aussi fausses qu’illusoires, servent notamment à cela.

Ainsi d’OBSCURS INDIVIDUS, voués à mourir dans l’ANONYMAT LE PLUS COMPLET à cause de leur manque de talent et de caractère, deviennent du jour au lendemain des célébrités intouchables. Et pourvu qu’une langue les effleure pour une quelconque critique ou accusation, elle très vite taxée d’envieuse, de jalouse, de venimeuse ou même de sacrilège.

Et c’est à ce stade que la RAMIFICATION MÉDIATIQUE DU CARTEL DE LA CONTREFAÇON entre en jeu, multipliant les ARTICLES DE PROPAGANDE, ne ratant pas une seule occasion pour mentionner ces distinctions usurpées. Toute une STRATÉGIE DE DISSIMULATION visant à diffamer et à calomnier les auteurs spoliés qui revendiquent leurs droits devant les tribunaux. Ces auteurs spoliés qu’on fait passer pour des « FOUS » ou des « FABULATEURS ».
Le cas de ALAIN MABANCKOU est un exemple typique de cette GROTESQUE IMPOSTURE. Ce misérable petit autodidacte congolais de Brazza, décoré par des titres fabriqués par le Cartel, qui devint subitement une LÉGENDE MÉDIATIQUE, à la faveur de la contrefaçon récompensée par un prix RENAUDOT, inspiré d’un manuscrit tombé du ciel et mis à sa disposition par la maison d’édition ’’LE SEUIL’’, alors en proie à un naufrage imminent, suite à son mauvais rachat par la problématique LA MARTINIÈRE.
Un cas d’espèce résumé par le délicat DANIEL ATTIAS dans une formule qui ne manque pas d’humour : « Mabanckou par-ci, Mabanckou par-là. Même BERNARD PIVOT s’y est mis dans le JDD (Journal Du Dimanche). Je m’étais laissé avoir par ses éloges de l’Honneur de la tribu du très aimable Rachid Mimouni, mais bon, Mabanckou avait gagné des PRIX, avait même été NOMINÉ pour le FÉMINA. On a fait de son livre un spectacle théâtral pliant les spectateurs bruxellois de rire. J’AURAIS DÛ ME MÉFIER. », dans un billet au titre très recherché : Vin frelaté dans un verre cassé!
Et comme encore, par « hasard », l’homme dont la voix lui a permis de décrocher ce Renaudot, JEAN-MARIE GUSTAVE LE CLÉZIO, un écrivain à la plume aussi austère qu’indigeste, lui aussi devient subitement un PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE. La confirmation que le « hasard » n’existe pas, que c’est un mot inventé par les hommes ne correspondant à aucune loi de la Nature. L’expérience nous ayant appris avec bonheur que seule la « LOI DU DONNER ET DU RECEVOIR » prévaut en ce bas-monde.

VICTIME DE SON COUTEAU À DOUBLE TRANCHANTS

C’est cette ARME du Cartel, reposant sur l’ESBROUFE, que la DÉCISION DU JUGE AUCLAIR vient détruire en venant, telle une faible lueur dans un interminable tunnel, SEMER LE TROUBLE dans la certitude du Cartel quant à l’infaillibilité de ses moyens.
Fort d’une stratégie qui jusque-là avait fait ses preuves, la BANDE À CINAR ET FRANCE ANIMATION s’est servie de CHRISTOPHE IZARD, l’endosseur de l’œuvre contrefaite, décoré antérieurement par une LÉGION D’HONNEUR, pour être leur PORTE-ÉTENDARD devant la cour québécoise. Et toute la stratégie de leur avocat reposait sur cette mise en scène, comme il l’a laissé entendre à la télé, en plein procès, en parlant de monsieur Robinson: « Il s’attaque à un homme qui est reconnu et respecté par ses pairs » (sic)
Reconnu et respecté par quels pairs? Ses complices? Et ce naïf contrefacteur, inspiré par une RECETTE DÉSUÈTE, s’en vint, à son grand malheur, se pavaner à la cour, affublé de cette RIDICULE INSIGNE affichée fièrement sur le veston, devant un juge Auclair à la fois amusé par le grotesque et écœuré par le FAUX BOND fait par le cartel au SYSTÈME (les SUBVENTIONS abusivement extirpées à la « CAISSE NOIRE » du Québec).

MORALE: la PARADE de l’imposteur Christophe Izard, à la manière du PAON exhibant sa queue en éventail multicolore, pendant les audiences, lui fut FATALE comme s’il s’était tiré avec une balle d’un revolver caché sous sa propre jaquette. Il s’est sabordé tout seul, se fiant aux mauvais conseils de son avocat et de ses complices! Sa Légion d’honneur servit d’ARME LÉTALE contre lui! Son COUTEAU, destiné à immoler monsieur Claude Robinson sur l’autel de la mystification, s’est retourné contre sa propre gorge, l’égorgeant comme une VICTIME SACRIFICIELLE. Et lui et ses complices sont bons pour la PRISON, en cas de recours au criminel!

UNE CINGLANTE GIFLE POUR LA FRANCE

Ce « REVIREMENT JURISPRUDENTIEL » en faveur de « l’artiste démuni » n’est pas seulement un SÉRIEUX AVERTISSEMENT au CARTEL de la contrefaçon. Il est aussi une CINGLANTE GIFLE assenée à la France.
Refuser de céder au MIRAGE de la LÉGION D’HONNEUR, comme l’a fait le juge Auclair, revient à s’attaquer aux personnes et aux institutions qui attribuent ces prix et distinctions, servant d’alibis au crime organisé. Et surtout au PAYS qui décerne ces TOCS pour servir de POUDRE AUX YEUX. Cette décision historique est à cet égard une VRAIE BAFFE qui s’abat sur la gueule de l’arrogante France, championne des décorations tous azimuts.

C’est aussi un EXEMPLE DE CIVILISATION que la petite province du QUÉBEC, par la voix de son magistrat, vient de montrer au reste du monde, et en particulier, à la grande nation de la FRANCE des « DROITS DE L’HOMME » qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, envahie par le vent du COPINAGE et du SYSTÈME DE PRÉBENDES, et une nouvelle race de petits leaders qui répugnent tant à châtier les « grands ». Cette nouvelle France du PETIT SARKOZY qui a fait de l’IMPUNITÉ une MÉTHODE DE GOUVERNEMENT.
Et quand on sait le COMPLEXE DE SUPÉRIORITÉ qui anime le Français à l’égard de son cousin éloigné québécois, qu’il considère comme un « PAYSAN MUNI D’UNE CARTE DE CRÉDIT », le juge québécois, avec son honorable décision, tue définitivement ce MYTHE d'une FRANCE « PLUS ÉVOLUÉE QUE LES AUTRES »…

C’est aussi une LEÇON DE BRAVOURE, quand on sait que parmi les condamnés figure un WEINBERG. Un nom de JUIF! Cela peut sembler un détail pour certains, mais un détail pesant son poids d’or! Parce que vous ne verrez pas souvent un Juif se faire condamner en France pour contrefaçon. Pour exemple, sachez que OLIVIER COHEN, le commanditaire des contrefaçons endossées par Mabanckou, est lui aussi un Juif. Un détail qui n’a pas échappé aux VÉREUX JUGES D’INSTRUCTION français NATHALIE DUTARTRE et PATRICK GACHON qui, dans une EXTRAORDINAIRE ACROBATIE JUDICIAIRE, ont voulu faire porter le chapeau au seul petit Nègre de service Mabanckou. N’eût-été le refus catégorique du demandeur Mountaga Fané Kantéka de se prêter à cette burlesque tragi-comédie (voir l’article SPECTACULAIRE REBONDISSEMENT DANS L’AFFAIRE SEUIL-MABANCKOU)

LES IMPACTS CACHÉS

Pour finir, le geste posé par le juge québécois, Auclair, ouvre la porte à des RECOURS contre ceux qui se servent de l’alibi des prix et distinctions pour faire la promotion des criminels et des produits issus de la criminalité. Cela signifie d’abord que les JURYS qui donnent les prix aux contrefacteurs et les CHEFS D’ÉTAT, comme SARKOZY, qui les décorent ou les mentionnent dans leurs discours électoraux sont des COMPLICES. Cela signifie aussi que les journaux de propagande qui mentionnent ces contrefacteurs et les distinctions reçues par eux sont des complices. Ils sont passibles de poursuites judiciaires pour COMPLICITÉ PAR « AIDE OU ASSISTANCE ».

À cet égard, cette jurisprudence est en soi une VÉRITABLE RÉVOLUTION pour les artistes du monde entiers floués à longueur de journée par un système bâti sur la mystification et le TRAFIC D’INFLUENCE. Des artistes condamnés à trouver le salut dans le NIRVANA. Condamnés, malgré eux, à mourir de faim et à voir les farfelus s’enrichir avec le fruit de leurs insomnies et de leurs privations. Condamnés à l’abstinence, au NON-AGIR et au MÉPRIS de ceux qui existent, parce qu’eux, les artistes créent! Parce que le labeur, sorti de leur PROFONDE SOLITUDE, fournit à ces méprisants individus du boulot qu’ils utilisent ensuite contre eux! Ces artistes qui vont à pied, hiver comme été, avec leurs sacs à dos, qui ne participent point à ces COCKTAILS ou GALAS D’HONNEUR, qui ne prennent guère part à ces OISIVES PARTIES DE POKER organisées par les NOUVEAUX RICHES DU SHOW-BIZ, eux qui ne sont jamais invités à leurs insipides TALK-SHOWS destinés aux poulains des bandes organisées, eux qui ne portent qu’exceptionnellement le costume-cravate, eux à qui l’on refuse les SUBVENTIONS, eux qui se privent de nourriture pour financer leurs recherches ou leurs outils de travail, eux qui ne prennent JAMAIS DE VACANCES, eux pour qui tous les jours sont égaux, eux qui sont allés AU DELÀ DU SURMENAGE diagnostiqué par les médecins, eux qui risquent à tout moment de succomber à un ARRÊT CARDIAQUE ou à un ACV. Eux, les ENNEMIS JURÉS des FRANCS-MAÇONS et des SECTES de la même engeance. ..

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
JURISTE, ÉCRIVAIN-POÈTE ET JOURNALISTE D’INVESTIGATION