lundi 19 novembre 2007

QUAND DANY LAFERRIÈRE SE FAIT L'AVOCAT DU DIABLE DU CONTREFACTEUR / MABANCKOU ET SES COMPLICES POURSUIVIS POUR CONTREFAÇONS EN BANDE ORGANISÉE ET

Montréal, le 13 novembre 2007

Profitant de sa position de chroniqueur littéraire au journal La Presse, DANY LAFERRIÈRE a pris un gros risque dans son article du dimanche 11 novembre 2007 (Derrière les livres), en volant au secours de son ami ALAIN MABANCKOU accusé de contrefaçons en bande organisée et association de malfaiteurs et onze autres chefs d’accusation dont la diffamation. Un communiqué de presse du 26 octobre 2007 avisait les médias de la plainte avec constitution de partie civile déposée auprès du Doyen des Juges d’instruction du TGI de Paris contre Mabanckou et ses complices (voir le document ci-dessous).Faisant un clin d’œil à ce communiqué de presse, avec la manière détournée qui est la sienne, Dany Laferrière affirme que les deux contrefaçons de Mabanckou sont des ouvrages légitimes, tout en avouant noir sur blanc que : « Je ne sais pas à quel moment, il s’est refugié quelque part pour oublier toute cette mondanité, et il a écrit le livre qui germait dans son ventre (Verre cassé, Seuil, 2005). Il nous racontait ses autres livres, jamais celui-là… Il a sorti de son ventre un autre livre : Mémoire de porc-épic (Seuil, 2006)…»
Réagissant à cet article, j’adressai à monsieur Laferrière par le canal de La Presse (un journal avec lequel j’ai été collaborateur) un courriel dans lequel je lui demandai s’il est prêt à témoigner devant le juge d’instruction qu’il a vu Mabanckou « sortir de son ventre » Verre cassé et Mémoire de porc-épic, tout en concédant qu’il ne sait pas à quel moment Mabanckou s’est retiré de la vie mondaine pour pondre soi-disant ces œuvres. Si Dany Laferrière ne sait pas à quel moment Mabanckou a décidé d’abandonner les noces pour se consacrer au dur labeur de l’écriture, comment peut-il alors affirmer, la main sur le cœur, dans le même article et dans la même phrase, que Mabanckou a « sorti de son ventre » ces deux ouvrages qui l’ont rendu célèbre? Par ailleurs je lui demandai si le sobriquet de Kunta, utilisé par Mabanckou pour me diffamer sur Wikipédia, est le même Kunta que monsieur Laferrière évoque dans son ouvrage (Cette grenade dans la main du jeune Nègre est-elle une arme ou un fruit?, VLB, 2002). Ce kunta à propos duquel monsieur Laferrière écrit qu’il l’a contacté par téléphone pour le mettre en contact avec un « magazine américain » qui cherchait et payait grassement une bonne plume pour un « reportage », un « reportage » que monsieur Laferrière aurait réalisé « sans quitter sa salle de bain ». La question est d’autant plus pertinente que de semblables propos sont consignés dans les aveux de Mabanckou sur le pillage organisé sur mon manuscrit à l’initiative de son mentor. Et dans les 87 tableaux comparatifs relatifs à la contrefaçon Verre cassé, il est question de monsieur Laferrière 7 fois. Alors, je répète ma question : Dany Laferrière est-il prêt à témoigner en justice qu’il a vu son ami Mabanckou « sortir de son ventre » les ouvrages incriminés Verre cassé et Mémoire de porc-épic ?

Mountaga Fané KantékaJuriste, journaliste et écrivain-poète

COMMUNIQUÉ DE PRESSE:

© Copyright 2007, Mountaga Fané Kantéka

ALAIN MABANCKOU ET SES COMPLICES DEVANT LA JUSTICE POUR CONTREFAÇONS EN BANDE ORGANISÉE ET ASSOCIATION DE MALFAITEURS

Montréal, vendredi 26 octobre 2007

L’industrie de la contrefaçon littéraire vit en ce moment une de ses heures les plus sombres! Le Doyen des Juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris est saisi d’une plainte avec constitution de partie civile contre, d’une part, Le Seuil et Alain Mabanckou pour deux contrefaçons (Verre Cassé publié en janvier 2005 et Mémoires de porc-épic, publié en août 2006) et d’autre part, Présence Africaine et Menaibuc pour L’origine biblique du racisme anti-noir paru en février 2006 sous la signature de Doumbi Fakoli.La plainte provient du journaliste et auteur malien Mountaga Fané Kantéka, installé au Québec dont le livre, intitulé Odyssées noires / Amours et mémoire d'Outre-monde (ISBN 2-980 9062-0-4, publié en octobre 2005), avait été envoyé sous forme de manuscrit au Seuil en juin 2004 et à Présence Africaine en juin 2005. Il en est alors sorti trois contrefaçons constatées à ce jour, laissant voir une entreprise en bande organisée et association de malfaiteurs.
La teneur des accusations est d’autant plus inquiétante que la plainte s’accompagne de 4.11 kg de documents de preuve, comprenant notamment plusieurs enquêtes recueillant des aveux des protagonistes et mettant des noms sur des visages cachés. Ces investigations, réalisées à l’appui de documents écrits et publiés, remontent une filière très lucrative, installée un peu partout dans le monde, et impliquant certains organes de presse dont le travail consiste à promouvoir les ouvrages contrefaisants et à assurer l’impunité aux personnes désignées comme prête-nom pour endosser des ouvrages qu’ils n’ont pas créés.
Un gros scandale en perspective qui fera tomber beaucoup de têtes! Nous vous laissons le soin d’en juger par vous-mêmes à travers l’extrait de la plainte qui suit :

EXTRAIT: PLAINTE AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE pour contrefaçons en bande organisée, association de malfaiteurs et autres chefs d’accusation

Montréal, vendredi 7 septembre 2007

Plaignant : Mountaga Fané Kantékajournaliste indépendant et écrivain-poète (figurant sur le Répertoire des Écrivains du Québec, membre du Bureau Malien de Droits d’auteur et de l’Union des Écrivains du Mali, membre fondateur de la Convention Nationale des Jeunes Juristes du Mali).Détenteur d’un Baccalauréat de Langues et Littérature, d’une Maîtrise de Droit Privé, mention carrières judiciaires et d’un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées de journalisme

Au Doyen des Juges d’instructiondu Tribunal de Grande Instance de Paris4, Boulevard du Palais 75055 Paris RP

Objet : Contrefaçons de mon ouvrage Odyssées noires / Amours et mémoire d'Outre-monde (ISBN 2-980 9062-0-4), par Alain Mabanckou et Doumbi Fakoli avec la complicité des maisons d’édition Le Seuil (domiciliée au 27, rue Jacob 75261 Paris cedex 06), Présence Africaine (domiciliée au 25 bis, rue des écoles 75005 Paris) et Menaibuc (domiciliée au 38, rue Marx Dormoy 75018 Paris et représentée par monsieur Salomon Mezepo).

Monsieur le Doyen des Juges d’instruction,

Qu’il vous plaise de faire bon accueil de cette requête par laquelle je me constitue partie civile sur la base de l’article 1382 du code civil contre les maisons d’édition Le Seuil, Présence Africaine et Menaibuc, toutes domiciliées à Paris, ainsi que les auteurs Alain Mabanckou et Doumbi Fakoli pour contrefaçons en bande organisée et association de malfaiteurs.
Mon manuscrit intitulé Odyssées noires/ Amours et mémoire d'Outre-monde a été envoyé à partir de Montréal (Québec) à un an d’intervalle, le 26 juin 2004 au Seuil et le 1er juin 2005 à Présence Africaine. Il en a résulté trois contrefaçons que j’ai pu constater à ce jour dont deux perpétrées par le Seuil (Verre Cassé publié en janvier 2005 et Mémoires de porc-épic, publié en août 2006) et une par Menaibuc (L’origine biblique du racisme anti-noir paru en février 2006) avec le concours de Présence Africaine.
Des tableaux comparatifs annotés d’une extrême minutie laissent clairement apparaître :
- 87 éléments de mon ouvrage contrefaits dans Verre Cassé, signé par Alain Mabanckou
- 77 éléments de mon ouvrage contrefaits dans Mémoires de porc-épic, signé par Alain Mabanckou
- 64 éléments de mon ouvrage contrefaits dans L’origine biblique du racisme anti-noir, signé par Doumbi Fakoli.


Les tableaux comparatifs relatifs à Verre Cassé ont été établis avec mon manuscrit envoyé au Seuil en juin 2004. Les tableaux comparatifs relatifs à Mémoires de porc-épic (et L’origine biblique du racisme anti-noir) ont été faits avec mon livre publié en octobre 2005 qui correspond à la 2e version de mon manuscrit envoyé à Présence Africaine en juin 2005 et dont 21 éléments supplémentaires (qui ne figuraient pas dans la 1ère version envoyée au Seuil) sont repris par Mabanckou dans sa 2e contrefaçon. Il faut ajouter à cela deux éléments de la contrefaçon de Doumbi Fakoli (L’origine biblique du racisme anti-noir) qui renvoient à la 1ère version du manuscrit reçu par le Seuil.Au delà des copies serviles très nombreuses et des reprises frauduleuses allant du scénario à la thématique, du style aux métaphores, des personnages au décor, des éléments mythiques aux scènes, des critiques aux noms de lieux (de véritables actes de pillage prémédités et destinés à me tuer dans l’œuf), l’analyse des faits à l’appui des tableaux comparatifs annotés, révèle que, loin d’être des situations isolées, ces trois contrefaçons ont un lien étroit entre elles, laissant clairement voir une entreprise crapuleuse en bande organisée, dans le double but de me déposséder de mes droits d’auteur et de me persécuter pour les informations contenues dans mon ouvrage. Et ce, dans un mépris total des lois françaises, comme si ces maisons se savent investies d’un pouvoir de nuisance s’exerçant dans l’impunité la plus totale. Pour toutes ces raisons susmentionnées, je me constitue partie civile et invoque contre les parties précitées différents chefs d’accusation :
- contrefaçons au sens de l’article 335-2, al 1 et 3 du code de propriété intellectuelle et les articles 131-38 et 131-39 du code pénal
- contrefaçons en bande organisée au sens de l’article 335-2, al 4 du code de propriété intellectuelle
- association de malfaiteurs définie par l’article 450-1 du code pénal
- vol au sens de l’article 311-1 du code pénal- vol d’énergie prévu par l’article 311- 2 du code pénal
- vol avec circonstances aggravantes prévu par l’article 311-4, 1o et 8e du code pénal
- vol en bande organisée prévu par l’article 311-9 du code pénal
- abus de confiance, prévu par l’art 314-1 du code pénal
- escroquerie, prévue par l’art 313-1 du code pénal
- harcèlement moral, prévu par l’article 222-33-2 du code pénal
- atteinte au secret professionnel, prévue par l’article 226-13 du code pénal
Outre ces onze chefs d’accusation , j’invoque la diffamation prévue par l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 à l’encontre du Seuil et de monsieur Alain Mabanckou pour des propos diffamatoires contenus dans les deux ouvrages contrefaisants et aussi tenus par monsieur Mabanckou dans un courriel adressé à la radio CPAM de Montréal le 1er mai 2007 et réitérés sur le site de l’Encyclopédie Wikipédia du 27 au 31 juillet 2007.

Je me constitue également partie civile contre l’Encyclopédie Wikipédia pour des propos diffamatoires tenus à mon encontre sur leur site internet à la date du 27 au 31 juillet 2007 par un de ses administrateurs, répondant au nom de Kelson, s’autodéfinissant comme un homme « capable de monter facilement un(e) cabale », militant pour le compte de monsieur Alain Mabanckou (qui intervient lui-même sur ledit site sous le pseudonyme de Kunta) et ayant alimenté d’autres propos diffamatoires tenus par des internautes à la date du 1er août 2007.

Cette requête comprend 6 parties :

I- Les faits
II- Le concert frauduleux et l’association de malfaiteurs
III- Les mobiles

IV- Les compléments d’informations
V- Mes prétentions
VI- Les éléments de preuve


Aux tableaux comparatifs annotés des deux contrefaçons du Seuil sont annexées des pages d’enquête portant sur les aveux de monsieur Mabanckou. À la fin des tableaux relatifs à Verre cassé, un texte intitulé ’’ Les aveux de Mabanckou sur le pillage organisé de mon manuscrit’’, démontre un homme instrumentalisé par une industrie portée sur la contrefaçon à grande échelle, bénéficiant d’un impressionnant réseau de complicités, appelant en renfort une surmédiatisation destinée à décourager les velléités de poursuites judiciaires des victimes.
Ce texte dévoile aussi l’identité et les mobiles financiers qui ont conduit le mentor de Mabanckou à lui confier mon manuscrit pour qu’il le « vide de son contenu », tout en s’acharnant sur moi avec une rare violence. Il fait aussi la lumière sur l’existence d’un troisième larron (la pièce maîtresse) dont l’activité consiste à pourvoir le réseau de textes ramassés de gauche à droite (à travers le monde entier), servant d’éléments de pastiche pour camoufler la contrefaçon perpétrée sur mon ouvrage. Le texte finit avec les confessions de Mabanckou sur la « vie scélérate » qu’il mène et sa peur des conséquences désastreuses qui pourraient en résulter pour lui.
Dans les tableaux relatifs à Mémoires de porc-épic, il y a deux enquêtes supplémentaires. La première intervient après le tableau comparatif no 48. Intitulée ’’ Contrefaçons en bande organisée, prête-nom et usurpation d’identité’’, elle est le prolongement de l’enquête précédante et démonte le réseau de la contrefaçon qui fonctionne avec une multitude de collaborations anonymes, avec des « échanges de bons procédés » entre des maisons d’édition (employant souvent les mêmes collaborateurs), des techniques de fragmentation d’un ouvrage dans un but commercial et de limitation de risques de découverte de l’acte crapuleux (tout en étant une stratégie de diffamation orchestrée contre la victime, en cas de multiplicité de poursuites contre différents contrefaisants du même ouvrage), des campagnes médiatiques organisées avec des journalistes pour anticiper sur les poursuites judiciaires, en donnant massivement la parole à celui qui a été choisi par le réseau pour être « l’auteur » d’un ouvrage volé et contrefait (aux fins de s’accaparer l’identité de leur victime).
La deuxième enquête de ce 2e volet intervient après le tableau no 62 et s’intitule ’’De la contrefaçon à la sorcellerie / Grave aveu de « meurtre » fait par Mabanckou ’’. Ce dernier volet démontre assez explicitement comment la contrefaçon, telle qu’orchestrée et perpétrée par Mabanckou et ses complices, vu son extrême gravité et la violence et l’acharnement qui y sont associées, s’accompagne du désir ardent de meurtre de la victime, afin de la réduire au silence de façon définitive. Un désir de meurtre exprimé dans un jargon sorcier, perpétré rituellement et décrit par Mabanckou avec une précision chirurgicale.
Toutes ces enquêtes sont l’aboutissement de plusieurs mois de recoupements entre les écrits signés par Mabanckou, corroborés par plusieurs interviews qu’il a accordées aux médias et des textes publiés par de grands journaux français relatant la conjoncture difficile dans laquelle se trouvait le Seuil au moment où mon manuscrit lui parvenait. Ces enquêtes ont été réalisées avec toutes les rigueurs requises par le journalisme d’investigation. Elles seront regroupées dans un document intitulé L’énigme Mabanckou : comment devenir auteur célèbre sans être écrivain, destiné à la publication.
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Cette plainte a été envoyée le vendredi 19 octobre 2007 à partir de Montréal par courrier recommandé avec accusé de réception. Elle a été accompagnée d’un colis de 4.11 kg contenant les éléments de preuve.